| Rouge vin assez foncé, milieu de bouche riche. Bouquet intense, pruneaux, bois de santal, tons grillés et croûte de pain noir. Interpelle et se montre très communicatif. En bouche, il est moderne, dense et présente des tanins ronds et flatteurs. Je l'ai gardé assez longtemps en bouche pour voir si les tanins étaient encore plus présents, mais ils restent heureusement consistants. Un Latour géant qui n'est pas inaccessible. (20/20). 17 : Magnum. Rouge vineux riche et très foncé, pourpre au milieu, presque impénétrable. Bouquet charnu, cuir foncé, croûte de pain noir, cassis, mûres, notes sauvages de cabernet, très épicé, concentré, ne libérant ses arômes que lentement. Palais charnu, beaucoup d'arômes d'écorce de noix et de fumée. Encore un peu réducteur, il a encore besoin de beaucoup d'air. Il montre certes sa grandeur, mais il n'a pas envie d'être dégusté aujourd'hui. Une astringence desséchante. Beaucoup trop jeune. Do not touch ! Mais du point de vue du potentiel, le cas est clair : 20/20 en attente ! 17 : Un magnum avec des Stalders pour accompagner la fondue chinoise. (Comme il n'y en a pas de prévue pour les fêtes, nous l'avons avancée d'un mois. Juste après l'ouverture. Baroque, profond, poivre noir, bois précieux foncé, avec des contours de cabernet fumé. Puissant en bouche, encore trop jeune mais pas inaccessible pour autant. Une classe gigantesque ! |
