Pétrus, 1986, 37.5 cl

CHF 1'400.00 (TVA 8.1% incluse)

Boire jusqu'à la fin de la maturité

Évaluation 17/20

Rupture de stock

SKU : oben-Pétrus, 1986, 37.5 cl

Description

Gabriel :

Maturité de consommation finir de boire
Évaluation 17/20
Lors de l'Arrivage, les vins de Pomerol étaient côte à côte comme des soldats enveloppés dans du carton. Pétrus : Nez profond, moyennement concentré, qui ne donne pas trop d'informations pour le moment. En bouche, le vin montre de l'extrait et de la matière. Est-ce injuste si je donne plus de points au Pin et à La Fleur-de-Gay ? 1990 lors d'une dégustation mondiale de merlot au Tessin : toujours derrière Le Pin et La Fleur-de-Gay. S'ouvre un peu et semble pour l'instant oaky et toasty ! En 1991, d'une bouteille normale : nez dense, concentré ; alcoolique avec douceur cachée, baies. En bouche, une structure très fine, une association vanille-acide due au bois, long, typique, beaucoup de finesse. Ensuite, à partir d'un magnum : celui-ci m'a paru aussi décevant que j'avais évalué les bouteilles normales au début : complexe avec des groseilles fumées. Extrait épicé, chocolat légèrement amer, pour l'instant en avant, en fin de bouche des signes de fondant. Dans cet état, c'est un vin à ne pas sous-estimer, mais en même temps difficile à évaluer. Servi en 1995 à côté du 86 Le Pin, il a vraiment eu du mal à obtenir le rôle qui lui revenait en tant que bon second rôle. J'ai le sentiment, ou plutôt l'espoir, qu'il procurera un peu plus de plaisir au tournant du millénaire. 96 : Je voudrais revenir ici sur ma première note : Nous avions alors dégusté à l'aveugle et séparément par appellation plus d'une centaine de vins différents. Quand, à la fin, dans la série Pomerol, le Pétrus a été classé "lointain", j'ai vraiment douté de mes connaissances en matière de dégustation. Aujourd'hui, je suis tout à fait sûr que le 86 ne sera jamais un grand vin. Les opportunités du millésime et du terroir n'ont clairement pas été suffisamment exploitées. Moi non plus, je ne suis pas gourmand, mais si une telle bouteille n'est pas entièrement bue, cela prouve qu'il y a suffisamment de gens, même parmi les vrais connaisseurs de vin, qui ne sont pas tombés sans vergogne dans le snobisme (16/20). 02 : Dégusté en aveugle avec Mission, Palmer, Cheval et Poyferré. Il y avait des fans et des ennemis pour ce Pétrus : clairement le vin le plus mince, il a su plaire par son fruité simple de baies rouges. Des groseilles et du chocolat chaud en bouche. Cher, mais plutôt bon - si cela peut vous consoler. (16/20). 04 : Magnum. Robe assez claire, encore intacte mais qui mûrit sur le bord assez transparent. Bouquet ouvert, tons verts végétaux, feuille de tabac, derrière une douceur boisée, pruneaux cuits. Palais très élancé aux contours doucement capiteux, chocolat cuit, finale métallique. Un vin plutôt faible et décevant. (16/20). 09 : Une demi-bouteille (aujourd'hui, il n'y a plus de demi-bouteille de Pétrus depuis longtemps. Nous étions debout dans la cave et ne voulions tout simplement pas (encore) aller nous coucher. D'une manière ou d'une autre, ce Pétrus semble s'être relevé une fois de plus et semblait incroyablement jeune et puissant, avec beaucoup d'acidité bien soutenue et encore beaucoup de restes de fruits rouges. C'était le meilleur des nombreux Pétrus 86.

 

 

 

Informations complémentaires

Poids 1.3 kg