Description
Gabriel :
| Maturité de consommation | finir de boire |
|---|---|
| Évaluation | 16/20 |
| Sur l'étiquette figurent les grosses figures de Niki de Saint Phalle. Le vin est pourtant très élancé. Chêne, bois de raphia, cèdre, finale finement capiteuse. (16/20). 16 : Robe rouge vin clair, premières notes de maturité. Bouquet frais, fines notes herbacées, feuille de tabac, approche élancée, la fraîcheur verdâtre est compensée par des notes grillées conciliantes. En bouche, il est d'une part juteux, mais d'autre part aussi un peu friable dans son écoulement, il semble inachevé et présente des notes nettement granuleuses en fin de bouche, qui documentent malheureusement assez clairement le millésime difficile. C'était une compétition déloyale. Car à Napa, 1997 a été une très grande année et à Bordeaux, un semi-échec médiocre (sauf L'Eglise-Clinet, Ausone et Canon La Gaffelière). Mais là, on ne parle plus de cabernet sauvignon. (16/20). 18 : Robe rouge vin clair, bord assez transparent. La base du nez est extrêmement laiteuse et laisse ainsi clairement des traces lactiques. Il sent les baies des bois, le caramel et le yaourt au chocolat. Le palais est plutôt léger, juteux et souple. C'est un vin assez beau en soi, mais qui semble en même temps un peu ennuyeux. Lors d'une dégustation à l'aveugle, il n'est pas identifiable comme un Bordeaux et donc pas comme un Mouton. Le plaisir de boire est certes là, mais en regardant son prix sur le marché, l'ensemble se redimensionne relativement vite. (17/20). | |
